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 Strauss-Kahn au chevet de la Hongrie, pays test du FMI

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Le_simple


Le_simple

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Date d'inscription : 12/01/2009

Strauss-Kahn au chevet de la Hongrie, pays test du FMI Empty
MessageSujet: Strauss-Kahn au chevet de la Hongrie, pays test du FMI   Strauss-Kahn au chevet de la Hongrie, pays test du FMI Icon_minitimeJeu 15 Jan - 21:12

Jamais un pays n'a reçu une aide internationale d'une telle ampleur. Le patron du FMIétait à Budapest mardi pour vérifier l'efficacité de son plan de défense des économies émergentes.

Sur le papier, le programme relève de la routine. Rencontre le matin avec le gouverneur de la Banque centrale, Andras Simor, suivi d'un déjeuner avec le ministre des Finances, Janos Veres. Et l'après-midi, audition devant la commission des finances de l'Assemblée, discussion avec le premier ministre, Ferenk Gyurcsany, conférence de presse. Un dernier tête-à-tête, cette fois avec le principal chef de l'opposition et ancien premier ministre, Viktor Orban. Pour éviter les temps morts, les réunions de l'après-midi se déroulent toutes au Parlement bordant le Danube et dont l'architecture est la copie conforme du Parlement britannique de Westminster.

La quarantaine de photographes de presse qui accueillent Dominique Strauss-Kahn, témoigne au contraire de l'importance de ce déplacement à Budapest. «Nous ne voulons pas devenir une seconde Islande», s'inquiète une journaliste de télévision, faisant allusion au tsunami financier qui a submergé l'île aux geysers.


Fuite des investisseurs

Devenu de facto le «proconsul» de l'économie hongroise depuis la crise financière de l'automne, DSK est venu expliquer qu'un tel désastre n'aura pas lieu. «L'accord financier avec le FMI est sur les rails. Tout se déroule bien jusqu'à maintenant», déclare-t-il. Le pire a été évité : les Hongrois ne se sont pas précipités pour retirer leur argent des banques et la chute du forint a été circonscrite à environ 10 % vis-à-vis du dollar et de l'euro. L'ancien grand argentier de Lionel Jospin se félicite que Budapest ait tiré la sonnette d'alarme dès la mi-octobre, quand les investisseurs internationaux ont commencé à se retirer.

La dette publique, 97 % de son PIB et pour une bonne part en devises étrangères, rendait la Hongrie particulièrement vulnérable. En moins de deux semaines un accord «stand by» a donc été signé portant sur 15,7 milliards de dollars (12,5 milliards d'euros). Il a été complété par des lignes de 6,5 milliards et 1 milliard d'euros, respectivement de l'Union européenne et de la Banque mondiale.

Jamais la communauté internationale ne s'est autant mobilisée pour un pays en proportion de son PIB (produit intérieur brut), confie DSK. Les records atteints au moment de la crise asiatique de 1997-1998 en faveur de la Corée et de l'Indonésie sont pulvérisés. L'aide programmée en faveur de la Hongrie, quelque 25 milliards de dollars, représentera le quart de son PIB annuel. Ce déploiement se fera certes progressivement. Pour le moment le FMI n'a débloqué que 4,7 milliards de dollars et l'Europe 2 milliards d'euros. Cinq autres tirages sont prévus, dont le prochain à la mi-février.

Le patron du FMI a salué «le programme de limitation des dépenses publiques» et la nouvelle loi sur le système bancaire organisant leur recapitalisation et des garanties publiques. Mais la dégradation de l'économie mondiale ne facilitera pas la tâche, a-t-il martelé, tout au long de sa tournée menée à un tempo de rapsodie hongroise. «Le FMI va revoir de façon significative ses prévisions de croissance 2009» , a-t-il annoncé. Des révisions à la baisse pour l'ensemble des pays, qui seront rendues publiques d'ici à la fin janvier.

Rattrapant la balle au bond, le premier ministre, Ferenc Gyurcsany, a dévoilé quelques heures plus tard, à la télévision, que «cette année, la récession économique pourrait atteindre - 2 % à - 3 % (en Hongrie) en non les - 0,9 % prévus dans le budget de décembre» . Les engagements de ramener le déficit budgétaire de 2,9 % à 2,6 % du PIB seront beaucoup plus difficiles à tenir, a-t-il ajouté. De quoi mettre dans l'embarras le FMI, qui fait de la «perle du Danube» un véritable test pour juguler la crise dans les pays émergents d'Europe de l'Est.
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